- Radiophysicienne médicale en radiothérapie
- WiN Grand Est, WiN Ile-de-France
Alors qu’elle se voyait déjà médecin généraliste, ce n’est qu’après 3 ans d’études de médecine que TIDJANI Safié découvre la filière nucléaire lors des portes ouvertes de son université. Ce monde qui lui était inconnu mais la passionnait déjà du fait de sa polyvalence et de ses débouchés, va très vite la séduire au point de vouloir y exercer. Le passage par la Licence Professionnelle Techniques Nucléaires et Radioprotection lui offre la possibilité de faire un stage à Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN). Affectée au Laboratoire d’Analyses Médicales et Radiologiques (LAMR), elle réussit son stage et est lauréate du prix Fem’Energia la même année (2017)
Par la suite, elle poursuit en Master Utilisation des Rayonnements Ionisants pour l’industrie et la Médecine de l’Université de Clermont Auvergne. Ce Master, à cheval entre l’industrie nucléaire et le médical, est accrédité pour la préparation du concours du Diplôme de Qualification en Physique Radiologique et Médicale (DQPRM).
A l’issue de ces 2 ans de Master, elle est diplôméz « Ingénieur Nucléaire », Admise au Concours National du DQPRM dans lequel elle poursuivra. Au souhait de ses parents de la voir porter la blouse blanche un jour, se joint sa passion pour le nucléaire, conduisant ainsi au joli cocktail qui est sa profession actuelle de radiophysicienne médicale au service de radiothérapie du Pôle Santé Oréliance.
Engagée auprès des plus jeunes, elle est ambassadrice de la licence professionnelles Techniques Nucléaires et radioprotection (TNRP), motivant ces derniers à intégrer les filières du nucléaire.
Elle dit volontiers : « Beaucoup ignore en quoi consiste mon métier. C’est une profession de Santé. Je traite des personnes atteintes de tumeurs ou de cancer. Mais concrètement tout ceci repose sur la physique. Oui l’infiniment petit, la matière, le noyau, le nucléaire … C’est tout simplement l’application médicale du nucléaire.
Sans ma détermination et ma curiosité je n’en serai pas là. J’aime ce que je fais et je ressens cet épanouissement professionnel dans ma motivation de tous les matins. Et la chance que j’ai c’est que si dans 2, 10 ou 15ans je me lasse de mon métier, je pourrai toujours me reconvertir dans le nucléaire industriel. C’est la raison pour laquelle j’adhère aux principes de WiN : je veux montrer à chaque femme qui douterait d’elle que même si la société tend à nous limiter dans nos aptitudes, lorsqu’on ose aucun rêve n’est trop grand à réaliser. Oui aucun. Et même pas celui d’une parité hommes femmes dans les métiers techniques ! »