Les 17 et 18 janvier dernier, le salon de l’étudiant de Marseille a réuni 200 organismes de formations : écoles, lycées, universités…, tous présents pour conseiller lycéens, étudiants et leurs parents et leur expliquer l’ensemble des possibilités qui s’offrent à eux.

L’an dernier,  23 000 jeunes de l’académie sont venus trouver leur voie dans ce salon, soutenu par le ministère de l’Éducation nationale.

Vendredi 17,  3 représentantes de WiN PACA, Nadia Armogathe de l’université Aix-Marseille, Barbara Minot du CEA et  Patricia Schindler étaient présentes sur le forum. Comme chaque année, un groupe de 7 étudiants du Master PRNT (Prévention des Risques des Nuisances  Technologiques) de Marseille nous a accompagné l’après-midi: Rewan Adat, Arnaud Baudet, Anissa Chouou, Goeoffrey Durand, KimLan Julien, Florian Lefebvre et  Khadija Toraif.

Cette année, Anissa et Khadija ont pu participer au Plateau TV organisé par Métiérama et ainsi présenter leur parcours.

Le samedi, Nadia Perot et Andrea Bachrata Kubic du CEA nous ont rejointes pour la journée.

Le stand WiN PACA était situé dans la zone Industrie. Nous avons ainsi renseigné sur 2 jours pas moins de 1200 étudiants ou lycéens et leurs parents. Nous leur avons essentiellement présenté les métiers d’ingénieurs, de techniciens ainsi que les formations professionalisantes (Bac pro…).

Les jeunes doivent indiquer leurs vœux d’orientation via le portail admission post-bac (APB) et décider vers quelle orientation ils souhaitent aller. Si certains ont une idée très précise de ce qu’ils souhaitent faire et viennent juste approfondir leurs recherches d’informations, la plupart sont  perdus. Notre rôle, cette année, a été de les faire réfléchir sur le  parcours souhaité et de leurs présenter nos métiers, puis de leur expliquer les différentes manières d’y parvenir.

Les questions les plus fréquentes étaient : « Puis je intégrer une école d’ingénieurs directement après la terminale ?  Si c’est possible est ce que cela permet  de ne pas passer par la case prépa ? Est ce également possible d’y arriver après un bac + 2 / + 3 par le biais d’un concours ?  Quelle école, généraliste ou spécialisée, intégrer ? L’alternance est-elle possible ? ».

Les possibilités sont nombreuses et s’y retrouver n’est pas évident ni pour les étudiants, ni pour leurs parents. « J’aime l’art et je suis très bonne en  mathématiques, j’aime le numérique, vers quel métier je peux m’orienter ? » Pas facile pour nous de répondre, mais pas impossible! Les élèves des Écoles supérieures des métiers artistiques de France et de Belgique sont très recherchés par Pixar et Disney.

Si le choix est fonction des annotations des professeurs et de leurs recommandations, une des questions également posée, est le coût des études.

Pour l’instant, la voie la moins coûteuse est celle des études techniques, passant par une classe préparatoire et débouchant vers une école d’ingénieur. La majorité des  élèves ont un contrat avant de sortir de l’école ou dans les 6 mois qui suivent l’attribution du diplôme! Et c’est une voie avec moins de 2,5 % de chômage! Nous avons également expliqué le principe de l’alternance qui permet d’étudier tout en travaillant en entreprise. Cette voie, qui mixe enseignements théoriques en centre de formation et missions professionnelles en entreprise,  offre de nombreux avantages : formation, rémunération, expérience professionnelle, et meilleure insertion.

Notre panel de femmes présent au stand WiN PACA étant très ouvert, et passionné par leur métier, nous avons pu répondre aux nombreuses spécificités de ces voies d’accès.

Le salon se veut le plus généraliste possible, il présente un panel « exhaustif » des filières d’études, du commerce à l’artistique, en passant par les études internationales ou le paramédical, sans oublier l’ingénierie, la communication, la gestion…  Un programme de 26 conférences sur les études à l’étranger, l’alternance, les prépas… complète les informations glanées sur le salon.  Actuellement, le panel des métiers est très large et les parents et les étudiants regrettent le manque de contact avec les professionnels et sont très étonnés de la place réduite qui leur est donné.